samedi 4 février 2012

DIEU PRESENT EN NOTRE SOUFFRANCE ...!


Ve DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE B
                                  COMMENTAIRE D’ENSEMBLE DES TEXTES
                                 (Jb 7, 1-4.6-7 / 1 Co 9, 16-19.22-23 / Mc 1, 29-39)

Dans la synagogue de Capharnaüm, Jésus nous a déjà fait voir que l’annonce, l’écoute et l’accueil de la Parole de Dieu libère de tout mal (Mc 1,21-28). Aujourd’hui, en la personne de la belle mère de Simon Pierre et plus loin dans la figure de Job, Dieu vient habiter de sa présence la douleur et la souffrance de tout homme.
1. La foi comme réponse à la souffrance !

En sa douleur, Job s’est tout aussi naturellement aller au découragement, à la rébellion : quel mal ai-je fait au Seigneur pour mériter toute cette misère ? comment Dieu peut-Il laisser souffrir tant son serviteur ? Le scandale est plus fort quand Job fait l’amer constat que les malfaiteurs ennemis de Dieu jouissent et rayonnent de bonheur en ce monde tandis que lui fait ses comptes avec la maladie dans le drame du «silence de Dieu ». Comment Dieu est-Il juste au cœur de la souffrance de ses amis ? Job ne se renferme pas sur lui même. Il s’ouvre à la lumière divine et découvre que son épreuve n’est pas signe de punition de Dieu mais bien un moment d’expérience de la finitude et de la précarité de l’existence humaine qui dans la miséricorde et la proximité de Dieu découvre que la seule réponse à la douleur n’est pas de se laisser écraser par elle mais de la remplir de la présence de Dieu.
2. Christ habite de sa présence notre souffrance !

Dans le malheur comme en toute misère humaine, Dieu se fait proche et s’identifie Lui-même aux pauvres, aux malades et aux souffrants (Mt 25, 35 -40). Il connaît toute nécessité humaine et se met à notre disposition : Il fit lever la belle mère de Pierre, guérit beaucoup de malades et chassa les esprits mauvais…le projet de Dieu est le bien être et le salut de l’homme. Se retirant des foules cependant, Jésus démontre qu’Il n’est pas là seulement pour les nécessités immédiates mais pour l’annonce du Règne de Dieu. L’évangéliste Marc met ainsi l’accent sur un élément important : Christ n’est pas un distributeur de guérisons le long des rues mais le Sauveur de l’humanité. Les gens le recherchent pas forcément pour la foi. La recherche du Règne de Dieu et sa justice est l’essentiel qui doit nous mobiliser. Jésus y met l’accent en donnant l’exemple de la prière et de l’annonce de la Parole : « Il sortit et s’en alla dans un lieu désert et là Il priait » (Mc 1,35). La prière est l’appui efficace de toute prédication. Elle fait pénétrer Dieu au cœur de l’homme et opère toute délivrance de la souffrance ou du mal.
3. Annoncer l’évangile qui libère !

On comprend pourquoi Paul en deuxième lecture montre comment l’annonce de l’évangile est pour lui et pour tous une nécessité à laquelle on ne peut se dérober. La richesse de la Parole et de son annonce est elle que nous devons y consacrer notre vie. L’évangile est force de Dieu qui nous accompagne, nous illumine, nous libère et faisant habiter Dieu au cœur de nos souffrances.
        P. Chelbin Alfred Wanyinou HONVO


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