XV DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE (A)
COMMENTAIRE D’ENSEMBLE DES TEXTES
(Is 55, 10-11 / Rm 8, 18-23 / Mt 13, 1-23 )
L’Évangile est bonne nouvelle de la puissance de salut pour le monde. Mais notre manque de foi, et tant de sols pierreux et rocheux l’empêchent de nous illuminer. Le mal cependant, ne peut emprisonner le Bien. La Parole de Dieu finit par vaincre et, comme la pluie, elle inonde la terre et la fait germer de gloire éternelle.
1. Parole qui libère !
Israël est encore et toujours sous le douloureux fardeau de l’esclavage de l’exil en Babylone. Le prophète lui annonce la fin imminente de la souffrance. En Dieu, parole et action sont liées. La matérialité des images de la pluie, la neige, terre, renvoie à la réalité symboliquement signifiée de la vitalité de la Parole, son efficacité et sa puissance novatrice. Elle produit ce pourquoi Dieu l’a envoyée. Elle est créatrice et génératrice de salut. Elle féconde la vie de qui l’accueil et la met en pratique et provoque une décision et un choix : le choix de Dieu qui libère de l’exil des confusions et de tout esclavage pour donner sens à notre histoire personnelle et à celle du monde.
2. Parole qui résiste au mal !
L’action de semer est celle de Dieu qui de nouveau vient à son peuple. Il vient malgré tout refus de son amour et toute situation de crise. Sa fidélité n’a jamais fait défaut. Le refus de l’homme de cheminer avec Dieu ou le mal en nos cœurs n’empêche pas le don de la grâce et de la fécondité du verbe. Qui n’accueille pas la proposition de salut n’est pas rejeté. C’est d’abord à lui ou à elle que s’adresse la parabole, langage humain par lequel le Seigneur fait une analyse profonde de notre condition humaine nous faisant toucher du doigt la nécessaire purification de notre liberté. Par la parabole, Il nous arrache aux illusions de valeurs de ce monde et nous ouvre aux germes du Règne de Dieu. La simplicité des images d’une parabole provoque un exercice de discernement de nos résistances personnelles à la lumière de la Parole : tentations d’errer au bord de tous chemins se laissant emporter au gré de tous vents et opinions contraires…, tentation d’être sol pierreux ou pleines de ronces d’orgueil croyant que seuls suffisent notre avoir et savoir pour tout pouvoir. Quand ces tentations sont vaincues par l’ouverture de soi à la puissance de la Parole, ces quatre types de terrains (-terre ensemencée au bord du chemin, -sol pierreux, - semence tombée dans les ronces, -bonne terre) peuvent devenir des niveaux d’écoute de la Parole qui culminent avec la grâce et notre collaboration à être bonne terre de l’évangile qui produit de bons fruits pour la gloire de Dieu.
3. Parole de victoire et de vie éternelle !
Cette gloire à-venir sera la victoire de Dieu, victoire de sa Parole sur la loi du péché et de la mort. Le monde présent vit une situation de vive tension. Il est comme plus assujetti parce qu’elle vit loin de la Parole. Seule la Parole de Dieu arrache de la corruption pour une vie de lumière. Paul insiste en disant que les souffrances et douleurs du temps présent ne menacent en rien cette vie éternelle qui nous attend. La « victoire » du mal n’est qu’apparente et artificielle. Le Bien reste caché pour mieux éclore. Le Bien du Verbe de Dieu finit par vaincre. Notre collaboration à cette victoire est impérative : apprendre à lire gratuitement les écritures dans la Bible pour mieux accueillir, écouter et prier Dieu de Jésus-Christ qui nous parle.
P. Chelbin Alfred Wanyinou HONVO, bibliste.
COMMENTAIRE D’ENSEMBLE DES TEXTES
(Is 55, 10-11 / Rm 8, 18-23 / Mt 13, 1-23 )
L’Évangile est bonne nouvelle de la puissance de salut pour le monde. Mais notre manque de foi, et tant de sols pierreux et rocheux l’empêchent de nous illuminer. Le mal cependant, ne peut emprisonner le Bien. La Parole de Dieu finit par vaincre et, comme la pluie, elle inonde la terre et la fait germer de gloire éternelle.
1. Parole qui libère !
Israël est encore et toujours sous le douloureux fardeau de l’esclavage de l’exil en Babylone. Le prophète lui annonce la fin imminente de la souffrance. En Dieu, parole et action sont liées. La matérialité des images de la pluie, la neige, terre, renvoie à la réalité symboliquement signifiée de la vitalité de la Parole, son efficacité et sa puissance novatrice. Elle produit ce pourquoi Dieu l’a envoyée. Elle est créatrice et génératrice de salut. Elle féconde la vie de qui l’accueil et la met en pratique et provoque une décision et un choix : le choix de Dieu qui libère de l’exil des confusions et de tout esclavage pour donner sens à notre histoire personnelle et à celle du monde.
2. Parole qui résiste au mal !
L’action de semer est celle de Dieu qui de nouveau vient à son peuple. Il vient malgré tout refus de son amour et toute situation de crise. Sa fidélité n’a jamais fait défaut. Le refus de l’homme de cheminer avec Dieu ou le mal en nos cœurs n’empêche pas le don de la grâce et de la fécondité du verbe. Qui n’accueille pas la proposition de salut n’est pas rejeté. C’est d’abord à lui ou à elle que s’adresse la parabole, langage humain par lequel le Seigneur fait une analyse profonde de notre condition humaine nous faisant toucher du doigt la nécessaire purification de notre liberté. Par la parabole, Il nous arrache aux illusions de valeurs de ce monde et nous ouvre aux germes du Règne de Dieu. La simplicité des images d’une parabole provoque un exercice de discernement de nos résistances personnelles à la lumière de la Parole : tentations d’errer au bord de tous chemins se laissant emporter au gré de tous vents et opinions contraires…, tentation d’être sol pierreux ou pleines de ronces d’orgueil croyant que seuls suffisent notre avoir et savoir pour tout pouvoir. Quand ces tentations sont vaincues par l’ouverture de soi à la puissance de la Parole, ces quatre types de terrains (-terre ensemencée au bord du chemin, -sol pierreux, - semence tombée dans les ronces, -bonne terre) peuvent devenir des niveaux d’écoute de la Parole qui culminent avec la grâce et notre collaboration à être bonne terre de l’évangile qui produit de bons fruits pour la gloire de Dieu.
3. Parole de victoire et de vie éternelle !
Cette gloire à-venir sera la victoire de Dieu, victoire de sa Parole sur la loi du péché et de la mort. Le monde présent vit une situation de vive tension. Il est comme plus assujetti parce qu’elle vit loin de la Parole. Seule la Parole de Dieu arrache de la corruption pour une vie de lumière. Paul insiste en disant que les souffrances et douleurs du temps présent ne menacent en rien cette vie éternelle qui nous attend. La « victoire » du mal n’est qu’apparente et artificielle. Le Bien reste caché pour mieux éclore. Le Bien du Verbe de Dieu finit par vaincre. Notre collaboration à cette victoire est impérative : apprendre à lire gratuitement les écritures dans la Bible pour mieux accueillir, écouter et prier Dieu de Jésus-Christ qui nous parle.
P. Chelbin Alfred Wanyinou HONVO, bibliste.
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