dimanche 5 août 2012

CHRIST, VRAI PAIN DU CIEL ...!

XVIII DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE B COMMENTAIRE D’ENSEMBLE DES TEXTES Ex 16,2-4.12-15 / Ep 4, 17.20-24 / Jn 6, 24-35) 1. Le Pain de la liberté … ! L’histoire de la manne au désert est sujet à multiples interprétations. L’une des curiosités scientifiques l’identifie au produit nutritif qui au désert provient d’un arbre, le tamerix mannifera. Sans contredire ces identifications possibles pour l’approfondissement nécessaire et renouvelé de notre compréhension du mystère divin, la manne est bibliquement l’expression des libéralités du Seigneur auxquelles l’homme se doit de répondre par une profession de foi toujours renouvelée. Comme Israël, les nombreuses difficultés de la vie, les insécurités et misère du désert nous font faire l’expérience de notre précarité. Dieu ne change pas selon les circonstances de souffrance ou de joie extérieures. Il ne reste pas indifférent à nos insécurité et pauvreté du désert. Il nous veut siens. La « nostalgie de l’Egypte », terre d’esclavage ou le désir d’y retourner ne traduit pas seulement la peur d’affronter l’aridité ou l’inconnu de la nouveauté mais le refus de se laisser conduire et éduquer par Lui. Les nombreuses murmures peuvent dangereusement faire naitre le soupçon et le manque de foi. Le pain de la liberté ou le pain de notre salut a un prix, celui du choix de Dieu et l’acceptation de la souffrance. Le choix contraire est repli sur soi-même, fermeture à l’espérance et à la grâce divine. Le don de la manne est l’épreuve qui n’est pas seulement à comprendre comme malheur ou mise en examen. C’est le signe qui certainement vérifie la qualité de notre élection de Dieu comme « vrai pain de vie » et signe comme photographie qui donne l’avant-goût de son amour libérateur et purificateur en Christ. 2. Le Pain de vie… ! C’est Lui le Fils, « pain de vie » qui délivre de la manne de tout ce qui est passager et artificiel. Nos Pères l’ont mangée au désert et sont morts. Ce pain qu’il donne est le pain de l’immortalité car la communion à son corps et son sang, régénère l’humaine nature et lui communique la vie divine. On comprend aisément le saut qualité que Jésus a voulu nous faire faire dans son enseignement sur le pain de vie en Jean. Cette nette différence entre la manne, cette nourriture matérielle et la nourriture spirituelle qu’Il donne à une première vue est affirmation de sa supériorité sur Moïse, et plus, elle invite à nous ouvrir aux richesses de sa Parole qui crée toute chose nouvelle. Croire en Lui fait irradier en nous ses richesses qui sauvent de toute faim et soif de ce monde. Ce n’est pas seulement la production ou la surproduction de fruits qui nourrit l’homme. C’est sa Parole qui fait subsister celle ou celui qui croie en Lui (Sg 16,26) « L'homme ne vit pas seulement de pain mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3). Ce Pain-Parole qui sort de sa bouche est le verbe qui nous re-crée. 3. Le Pain qui fait l’homme nouveau… ! L’indication de Paul à propos de la nouveauté apportée par Christ est claire : « …vous ne devez plus vous conduire comme les païens qui se laissent guider par le néant de leurs pensées.» (Ep 4,17) Les croyants-disciples du Christ sont ceux qui vivent dans lumière du Christ et se dépouille totalement du vieil homme et ses soubresauts. En Lui et avec Lui « Pain de vie et Pain nouveau » nous devenons des hommes nouveaux pour un monde meilleur. P. Chelbin Alfred Wanyinou HONVO

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